Warning: Use of undefined constant id_document - assumed 'id_document' (this will throw an Error in a future version of PHP) in /home/jonathg/www/ecrire/public/evaluer_page.php(51) : eval()'d code on line 3
Victor Noir (1848-1870) - Jonathan Abbou Photography

2014 à ... > Victor Noir (1848-1870)

Victor Noir, mort pour la France et sa stérilité...

Ma chère enfant, ma petite fille, je vais vous faire une confidence, car je sent que depuis quelque temps vous semblez tourmenter, de savoir si j’ai déjà trompé mon triste mari. Vous cherchez un conseil pour votre propre vie.
Un soir que j’étais dans la détresse et prise par un énorme sentiment de solitude qui me labourait les entrailles. Mon mari parti au bistrot comme à ses habitudes, avec ses amis. C’était tous des bourgeois aux cols sales comme lui. Le sachant loin, le cerveau embué par l’alcool, je sorti discrètement sous cape. Direction le Père Lachaise. Croyez moi, escalader ce mur froid et raide en meulière, ne fut pas une mince affaire. Et puis, vers le haut du cimetière. Tout là-haut non loin du funérarium, enfin la tombe de ce chère Victor. Personne à l’horizon et une nuit d’encre noire sans lune. Vide était l’hôtel des refroidis, pas une ombre de maccabé. Alors fébrile et tremblante je me suis allongée sur le gisant de cuivre du beau Victor. A ce moment, penser à mon mari ? Pensez vous ! Ce bovin que j’ai prise dans mes talons hauts. Sa rente faisait t-elle seulement le poids face à la jouissance d’être à califourchon sur mon amant immobile. j’avoue avoir aimé Victor toute la nuit. Ce fut l’extase à me frotter contre son sexe de cuivre vert de gris. J’ai crié toute la nuit et mes gémissements bruyants se mêlées aux croassements des corbeaux. Puis, après avoir pris tout mon saoul de bonheur, je suis rentrée exténuée et encore toute fievreuse. Mon abruti de mari ne s’était même pas rendu compte que je n’étais pas dans la chambre. Affalé de tout son poids sur le lit, encore habillé il se noyait dans les vapeurs fétides de sa respiration bruyante de sanglier. Je me glissa discrètement dans les draps et quand il se rendit compte de ma présence, il se mis à me culbuter par derrière. Je me laissais faire alors que je me refusé à tous contacts tactiles, physiques avec lui. Il m’avait dégouté dès la première nuit de noce consommée. Il est certain ma petite, que par où il passait, ce n’était pas l’endroit que le seigneur a voué à la nativité. Mais pour ne pas heurter vos oreilles encore chastes, Je ne rentrerai pas dans les détails... Pour une fois la contingence était bonne et je pensais pendant qu’il faisait son affaire au visage tendre du gisant !! Un mois plus tard j’étais enceinte. Alors, de lui ou de Victor ? Imaginez donc ! Mon ésprit Noir, ne saurais avec exactitude vous le dire...

Victor Noir (1848-1870)

Et aussi...