Puisque le calendrier Maya devait s’arrêter en 2012... on y croyait ! Mais il semblerait que l’éspace leur manqué, sur leurs tablettes, pour écrire les autres dates !!!!
"Ce travail à lampe électrique, appelé light painting, a été entrepris en 2009 à la suite d’un besoin de liberté à la prise de vu, ainsi qu’une recherche de surprise au résultat, dans l’aléatoire partiel. Ce besoin m’est venu en atteignant une certaine limite, du à la maîtrise de ma pratique. La surprise n’y était plus puisque je savais à l’avance ce que donnerai le résultat. C’est à partir de ce constat que je me suis mis à faire ce travail.
Nous déterminons, le modèle et moi, la direction que l’on prendra, en faisant des repérages à pleine lumière. Si le modèle est doublé, les positions sont mémorisés par le modèle, pour qu’une fois la lumière éteinte, elle puisse se mouvoir sans contrainte dans l’obscurité et retrouver la ou les mêmes poses. Une fois ceci fait, je détermine le cadrage et stabilise mon Hasselblad 6 * 6 sur un pied qui ne bougera plus. j’éteins ensuite la lumière et déclenche mon obturateur sur une pose B (lente). le modèle reste immobile tout le temps du badigeonnage lumineux. Les temps de lumière sur chaque partie du corps sont très précis, mais là ou l’aléatoire intervient, c’est que ce n’est jamais identique à ce que l’on a prévu.
quant au composition elle sont souvent le reflet d’une référence à l’histoire de l’art. une espèce de remaniement à ma convenance.
Le traitement reste toujours le même qu’auparavant. C’est à dire un traitement photographique traditionnel. je fabrique mes chimies pour avoir un grain fin sur le film. je tire mes épreuves en respectant toute les densités. j’applique un virage sépia qui permet de conserver l’image indéfiniment dans le temps, sans jamais altérer un détail, et enfin, je colorise mes tirages à l’aide d’encre aquarelle et de coton".