Ô chat érrant comme moi, dans cette immensité glauque et vide, où tous les trafics sont permis. Chat érrant, comme ta présence me faisait du bien à l’âme. Je savait que toi aussi tu rêvais d’horizons lointains, où l’on pouvait voir sa vie au firmament. Tu te demandais, comme moi, quesequ’on pouvait bien foutre là à broyer de la suie, dans un endroit aussi pourrie où y a pas une souris à croquer.