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1991-1996 - Jonathan Abbou Photography

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1991-1996

1991-1996.

"Remontant le Canal du Salut, par-delà les portes désertées de la perception, la Nouvelle Eve s’abandonne sur les rives de ses péchés anciens, rendue à la nature dont elle fait son alcôve. Le désir aiguisé par les fruits jadis défendus, elle cède, en toute connaissance de cause aux tentations de son imaginaire reptilien et de la main autolâtre. Glissant avec délice jusqu’à la chute, elle revient couronnée d’étoiles parmis les hommes, laissant dans son sillage un parfum de Paradis Perdu."

Cette période toulousaine correspond à mon apprentissage de la photo, ainsi qu’a un tâtonnement de mes aspirations vers tel ou tel période de l’histoire de l’art. En fait c’est une période où je cherchais une expression qui se voulait personnelle, tout en ayant de réelles influences de l’ambiance et de l’émulation artistique qui régnait sur place..

En effet, parmi les nombreux « tenants la place », une grande majorité travaillait le média même ;
film, papier, virage etc. La photographie se voulait plasticienne. Le support servant de moyen d’expression. Question Culture, j’étais attiré par les formes du Néo-classique Français, particulièrement par Jean Auguste-Dominique Ingres ( 1780/1867 ). Dans mon travail, je retrouve le même attachement pour les textures de vêtements et des étoffes, ainsi que son amour pour les courbes et les drapés réalistes. Les œuvres maîtresses pour moi, sont « la grande odalisque » ainsi que « le bain turc ». A l’intérieur de mes aspirations artistiques vient se joindre un amour pour les irrégularités empruntées à l’époque Baroque. Cet aspect est plus exprimé par le malmenage instinctif de la matière photographique (négatif,tirage, etc.), que pour les formes de ce qui est montrées. Mais je crois que le moment décisif de cette période fut pour moi la visite du Musée Salvador Dali à Figureras en Espagne. Je fus émerveillé par sa liberté et par son énorme production frénétique. Ce que l’on retient d’un artiste, ce sont en général, une, voir dix œuvres, or derrière la façade publique, ce sont en réalité des centaines, voir des milliers d’œuvres produites. Avec ou sans inspiration, la chose doit sortir. Toulouse, début 1990 (ville où sont réalisés la plupart des tirages) était largement émancipée pour ce qui touchait à la photographie de nu. Le Nu étant une thématique centrale de la plupart des auteurs. Cette période est à cheval avec mon arrivée à Paris où j’ai perpétré ces visions. C’est pour cette raison que l’on retrouve, dans mon premier livre des images réalisées à Paris encore sous l’influence de cette période toulousaine.